La tendance est finalement bien passée aux véhicules "propres". Hybrides ou tout électriques, les constructeurs s'attachent désormais à répondre à la demande croissante des consommateurs sensibilisés aux problématiques environnementales. Et si ces véhicules n'étaient pas si neutres ?
Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs et professeurs de l’Université du Minnesota alimente le débat et vient bousculer les idées reçues. Publiée en début de semaine dans la revue scientifique américaine Processings of the National Academy of Sciences, elle porte sur des résultats d’analyse très négatifs pour les nouvelles sources d’énergie utilisées telles que le GPL, l’électricité ou encore l’éthanol. Les batteries au Lithium sont particulièrement pointées du doigt.
Cette étude porte en effet sur la production de CO2 et de polluants émis au moment de l’utilisation de ces nouveaux carburants (quand ils permettent de faire avancer un véhicule) mais aussi pendant leur production. Intégrant cette phase de production des énergies, un véhicule électrique peut ainsi devenir plus polluant qu’un véhicule roulant à l’essence traditionnel. 3,6 fois plus polluant plus exactement, si cette électricité est produite grâce à l’utilisation d’une centrale thermique à charbon.
Cette notion est clairement précisée en France. Les appellations à associer aux véhicules électriques ne peuvent être utilisées à la légère. Ainsi, l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité et la Fédération nationale des Associations d’Usagers des Transports critiquait respectivement au mois d’avril et au mois de mars 2014, les publicités mensongères des véhicules Autolib, Bluely ou encore de la Zoé de Renault, qui employaient ces termes.
Au cœur des critiques, un rappel concernant le fait qu’aucun véhicule n’est réellement neutre en matière de pollution.
http://www.dailymail...s_campaign=1490
http://www.gizmodo.f...cologiques.html
BJ