
Elevages et pollutions
#21
Posté 12 décembre 2009 - 20:25
- diabfua aime ceci
#22
Posté 12 décembre 2009 - 20:58
Les porcs peuvent aussi s'élever dehors toute l'année et les fermiers qui sont près de chez moi n'ont pas de problème de lisier:
http://fr.wikipedia....l_noir_limousin
Longtemps 1ère région d'élevage de porc en France, Le Limousin a acquis et conservé un savoir-faire de renom dans les métiers de transformation du cochon. Aujourd'hui, la filière porc du Limousin s'appuie sur un élevage de qualité, bénéficiant du Label Rouge Porc Fermier du Limousin et Porc plein air du Limousin. Une IGP garantit son élevage exclusivement dans sa région d'origine du Limousin. En Limousin, 30% de la production est en Label Rouge contre 1% au niveau national. En 2004, le cheptel est composé de 15000 truies et 309000 porcs. Environ 350 exploitations sont concernées significativement par cette production.
http://limousin.syna...AGESEC&SOURCE=I
#24
Posté 12 décembre 2009 - 21:53
les porcs en pleine nature je connais ; en 1950 il y en avait un à la maison et avant l'hiver , il passait à la casserole pour etre salé .
la rillette de porc pas mauvais , mais je prefere la saucisse et la polenta
#25
Posté 12 décembre 2009 - 22:11
Pour passer du conventionnel au bio c'est possible :
http://www.ouest-fra...170865_actu.HtmLe marché du porc bio recrute des producteurs
samedi 28 novembre 2009
Ils respirent le bonheur ! À Fervaches, au coeur de la Manche, deux frères ont abandonné l'agriculture conventionnelle pour le lait et surtout le porc biologiques. Ce marché ne demande qu'à s'épanouir.
« On a toujours eu la fibre un peu bio. Même en agriculture conventionnelle, nous sommes toujours restés en dessous de nos 400 000 litres de quota laitier. » Christophe et Vincent Gosselin, 42 et 44 ans, sont des paysans heureux. Le stress du « toujours plus », ce n'est pas pour eux. « Avec notre salarié, on travaille un week-end sur trois et le vendredi, on arrête à 17 h. » Ces deux-là veulent « travailler pour vivre plutôt que l'inverse ». Ils ont vu grandir leurs enfants. « Mon fils m'a même reproché l'autre jour, gentiment, d'avoir été trop présent. J'étais de toutes les sorties de l'école, quand il était petit », sourit Vincent.
Installés depuis près de 20 ans à Fervaches dans la Manche, ils ont réorienté ces dernières années leurs productions laitière et porcine vers le biologique. « On faisait déjà du lait bio mais notre élevage de porcs était encore en conventionnel. » C'est fini. Ils sont passés de 120 truies à 55 ! Et depuis le 14 mai, le label « AB » flotte sur leur ferme. « On a ramé pour savoir à quelle porte frapper, connaître le cahier des charges car il n'existait pas encore en France... Il faut en vouloir. Mais, c'est passionnant. »
Le paysan maître du jeu
Une démarche de pionniers, la production de porc bio étant encore balbutiante en Basse-Normandie. Certes il existe des dizaines de petits éleveurs qui vendent par exemple sur le marché.
Mais l'ambition de Normandie viande bio (NVB) et du Groupement des agriculteurs biologiques de la Manche, qui fédèrent plus de 400 producteurs, est d'organiser une filière capable de satisfaire l'appétit du consommateur, de la grande surface à l'épicerie en passant par la cantine scolaire. « La demande des consommateurs existe, la structure de mise en marché aussi, il nous reste à trouver des producteurs », résume Jean-Marc Vincent, président de NVB.
Pour l'heure, la quasi-totalité du porc bio est importée de l'étranger... Alors pourquoi ne pas produire local ? « Faire du bio, c'est un choix philosophique, car on a toujours voulu rester libre, ne pas être prisonnier d'un système », expliquent les frères Gosselin.
« Or, en agriculture biologique, le paysan maîtrise non seulement sa production mais aussi tous les autres maillons de la chaîne. C'est ce qui nous plaît. » Et pourrait plaire à beaucoup d'autres, à l'heure où l'agriculture conventionnelle connaît des ratés.
#26
Posté 13 décembre 2009 - 07:33
alors pourquoi les elevages bretons se plaignent de ne pas vendre leur porcs ? peut etre que leur mode de production ne correspond pas à la demande
tout ce que l'on souhaite , c'est que la manche ne devienne pas la bretagne
#27
Posté 13 décembre 2009 - 09:00
En faisant du bio il y a peu de risque puisque la plupart de ceux qui y passent diminuent leur cheptel au moins de moitié tout en augmentant leur revenu.
Le problème du porc en Bretagne n'est pas nouveau et la solution est évidente en regardant cette carte :
Source : Ifip
A mon avis il faudrait :
- supprimer toutes primes aux élevages hors-sol,
- relocaliser la production de porc dans chacunes des régions proportionnellement à ce que leur population consomme.
- favoriser les petits élevages biologiques de plein air
- inciter les fermiers bretons à produire ce qui manque dans leur région.
Il faudra sans doute quelques années pour y arriver, mais compte-tenu de la chute constante des cours depuis 18 mois cela pourrait être beaucoup plus rapide qu'on ne le pense habituellement.
Surtout si les consommateurs achètent de plus en plus directement aux producteurs qui font de la qualité (amap, marchés, boutiques fermières, vente directe).
#28
Posté 13 décembre 2009 - 11:03
si y a rien à gratter , le projet sera vite remisé au placard ! pourtant quels avantages ,
bon dimanche
#29
Posté 13 décembre 2009 - 11:05
Cette concentration accrue explique l'impasse environnementale dans laquelle s'enferment les producteurs bretons, soutenus par des filières aujourd'hui sans concurrence hexagonale. Le "combat commercial" se mène à l'échelle européenne.
Tis peux-tu nous trouver la carte impor/expor de la CE? Merci de tes talentsÂ…
#30
Posté 13 décembre 2009 - 11:12
www.office-elevage.fr/publications/.../Porc/Porc-fr.pdf
a voir si ça vous interresse
#31
Posté 13 décembre 2009 - 11:28
Floyd, je vais essayer de te trouver ça mais je ne suis pas sûre que ce soit très pertinent.
Il y a de telles variations du commerce international du porc en ce moment que les cartes ne signifient plus grand chose. Le temps de les élaborer elles sont déjà dépassées.
Je trouve ce rapport sur la situation actuelle plutôt intéressant :
http://web.archive.o...orc/Porc-fr.pdf
Ce qui me paraît aberrant c'est que, en France, les importations et exportations sont presque équivalentes.
Si on relocalisait, les pollutions liées à la production et au transport disparaitrait presque totalement.
Et en privilégiant le bio on augmenterait fortement le nombre de paysans qui pourraient vivre bien de leur production.
PS : Forlu les "grands esprits" se rencontrent !
Je venais de finir la lecture de ce dossier quand j'ai vu la question de Floyd.
Modifié par Tis, 06 juin 2014 - 10:06 .
#32
Posté 13 décembre 2009 - 11:31
il y a de nombreux sites
www.marche-porc-breton.com/
#33
Posté 13 décembre 2009 - 11:34
#34
Posté 13 décembre 2009 - 12:00
La France se fournit essentiellement sur le marché communautaire (97,8 %). Les viandes et produits transformés en provenance de l’Espagne ont constitué en 2008 près de la moitié des produits porcins importés par la France (49,9 %). Les autres fournisseurs européens de la France ont maintenu leurs expéditions (Allemagne : 15,7 %, Belgique : 9,1 %, Italie : 8,8 % et Pays Bas : 8,4 %). Avec 2,2 % des volumes exportés sur la France, les opérateurs américains (Etats-Unis) ont pris pied sur le marché français.
Merci Tis et forlu 45, pour cet intéressant dossier qui nous apprend que l'Espagne fournit près de la moitié de nos importations.
Peut-être un début d'explication pour la baisse significative des productions porcines dans le sud de la France.
Par ailleurs, la consommation française et européenne sont plutôt orientées à la baisse depuis le début de l’année en raison d’une augmentation perceptible des prix de la viande de porc chez les distributeurs.
Ce dossier que vous avez trouvé, fournit un éclairage très complet sur ce secteur d'activité.
Je note la complexité économique de ce type de marché en particulier au niveau de la distribution.
Sans doute une raison de plus pour promouvoir une relocalisation régionale des élevages.
#35
Posté 13 décembre 2009 - 12:16
Au niveau européen, les exportations étaient largement majoritaires.
Tu trouveras toutes les infos récentes dans ce dossier : http://web.archive.o...h-html/porc.htm
Modifié par Tis, 06 juin 2014 - 10:04 .
#36
Posté 13 décembre 2009 - 14:17
Le porc (et je dis bien le cochon seul) n'est pas juste élevé, tué puis découpé comme les autres animaux. Il est en plus travaillé. Presque tout de son corps passe en charcuterie.
La charcuterie est au main de grosses boites qui se foutent d'acheter locale, et le résultat en est que même en relocalisant, l'entreprise jambon machin achètera chez le plus gros éleveur (en France ou ailleurs).
C'est la parti la plus chère de l'alimentation, devant le fromage et le poisson. Les français ne veulent pas se priver de charcuterie, donc tant qu'ils ne voudront pas payer le vrai prix des choses, l'horreur des porcs persistera.
En fait, il faudrait aussi que le métier de charcutier ne disparaisse pas. Il n'y a bientôt plus que des boucheries et donc pas de débouché local pour le porc.
Avec 2 cochons fermiers, nous sommes 5 familles à faire notre charcuterie pour l'année (saucisse "diot", sabodet "andouille lyonnaise", saucisson...).
Modifié par jaimecroire, 13 décembre 2009 - 14:21 .
#37
Posté 13 décembre 2009 - 15:01
#38
Posté 13 décembre 2009 - 15:12
Il me semble que parmi les salariés des usines de charcuterie industrielle, beaucoup préfèreraient travailler ailleurs. Le froid y est intense, le stress aussi, les accidents fréquents, les 3/8 épuisants et la paye pas terrible.
C'est du moins ce que me racontent certains de mes voisins qui travaillent chez Mad...ge.
#39
Posté 13 décembre 2009 - 15:19
Bah si, moi ou mon homme.bouchers , charcutiers , boulangers , se lever à 3 heures du matin , les gens sont trop fénéants maintenant pour faire cela , je suis sur que pour tuer le cochon , tu ne trouvera bientot plus personne , donc..............
Et les grosses boites (aoste et autres) sont aux mains des américains. Toute la filière charcuterie est mal en France. Ce n'est pas à confondre avec la boucherie qui ne demande pas le même travaille : juste découpe.
#40
Posté 13 décembre 2009 - 15:49
déjas à deux pattes
poule,cocq,pigeon,faisant,....
à quatre pattes
en europe:
vache,taureau,cochon,chêvre,mouton,biche,
en afrique
chameau,bouc,chévre,élan,
californie:
kangouroue,..
sait ou qu'on mange du chat et chien??? chine? japon?
tien un âne ne se mange pas trop on dirait...
En fait on mange tous ce qu'ont trouve chez autour de chez soi,non?
Entre carnivore,vous etes tous d'accord sur la meilleur partie de la vache,par-exemple..
Modifié par naturel, 13 décembre 2009 - 15:50 .